Le dialogue avec les communautés, la gestion des plaintes et la gestion des impacts de l’activité, puis l’investissement communautaire constituent l’essence de la responsabilité sociétale d’entreprise. Aussi, sensible aux problématiques des populations et à leurs droits fondamentaux partout où elle opère, la Comilog, dans le cadre de ses activités, accorde une grande importance à la prise en compte des préoccupations des populations locales, notamment par le biais d’un dialogue ouvert, en référence aux meilleurs standards internationaux. C’est dans cette optique qu’une équipe de la Direction Développement Durable, conduite par l’Administrateur Directeur Général de la Comilog, accompagné du délégué spécial de Moanda, a renoué, depuis la semaine dernière, avec les séances d’écoute organisées par les chefs de quartiers de Moanda. Déjà les quartiers Belle Vue 1, Belle Vue 2, Lekolo, Moanda Plaine (Tieghe), Fumier, Léyima, Sotrao , Alliance, Onkoula, Montagne Sainte et Mont Bangombé ont reçu l’équipe avec laquelle ils ont pu échanger en toute franchise pendant plus d’heure.

Si les populations ont d’entrée de jeu reconnu les efforts d’électrification, de pavage des routes et d’autres investissement communautaire réalisés par la Comilog en partenariat avec l’État gabonais, elles ont tenu, de manière structurée, à évoquer leurs préoccupations essentiellement centrées, et de manière invariable par quartier, les problématique de l’accès à l’eau potable, l’employabilité, l’éclairage public, les voiries et l’accompagnement à l’entrepreneuriat. Il était agréable de voir en face une jeunesse en pleine mutation qui demandait à cor et cri à être accompagnée vers l’auto-emploi, en insistant qu’elle a des projets à mettre en œuvre. Cela est un signal fort de l’élan d’une jeunesse qui se prend en charge dans l’esprit nouveau du pays.

Partout où il est passé, Leod Paul BATOLO, assisté du directeur du développement durable de la Comilog, a écouté attentivement les communautés, recueilli leurs doléances, récolté quelques dossiers à analyser, explicité les réalisations effectuées en soulignant que ces projets réalisés avec le financement du Fonds RSE sont le fruits du partenariat État gabonais et Eramet-Comilog. Touchant à l’emploi, des explications ont été fourni dans le sens où dans une ville qui compte environ soixante-dix mille à quatre-vingt mille âmes, il est difficile pour la Comilog qui n’a qu’une capacité d’emploi d’environ deux mille personnes de recruter tout le monde. En revanche, Leod Paul BATOLO et le Délégué Spécial ont argumenté sur l’importance de s’investir dans l’auto-emploi en s’appuyant sur les possibilité du Fonds d’amorçage mis en place par le Fonds RSE. A ce jour, le fonds d’amorçage a pu financer environ 280 micro-entreprises et générés environ 208 emplois. Les opportunités sont nombreuses à saisir dans plusieurs domaines comme l’agriculture, le transport, les services, pour ne citer que ceux-là. Dans les prochaines semaines, des communications devraient s’organiser dans les différents quartiers avec les responsables des microfinances et les équipes RSE de la Comilog pour édifier davantage les populations sur ce programme.

Au sujet de l’accès à l’eau potable, l’ADG a rassuré les populations quant au renforcement progressif du dispositif actuel dans les quartiers. Sur instruction de son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, lors de sa dernière visite à Moanda, de nouveaux forages et fontaines publiques seront aménagés très prochainement pour soulager les populations. Il a, par ailleurs, fait observer les actes de vandalisme qui détériorent les installations publiques et invité les communauté à s’engager à prendre soin des ouvrages réalisés.

A propos de la problématique de l’éclairage public, M. BATOLO a indiqué que l’installation de 430 lampadaires solaires dans la ville de Moanda est en cours, sous la supervision du Délégué Spécial. Ceux-ci viendraient en complément des 600 implantés l’an dernier grâce au financement de l’État et la Comilog. Un autre lot de lampadaires est en route et permettra de renforcer l’éclairage à Moanda, Mounana et Bakoumba.

Parlant des voiries, la Comilog n’entend pas se limiter aux 23km réalisés entre 2021 et 2023, qui priorisaient les accès aux établissements scolaires. Le numéro un de la Comilog a tenu à rassurer les riverains de la poursuite des travaux de réhabilitation de voiries. Il les a invités à faire preuve de patience.

Cette série de rencontres qui s’est déroulée à bâton rompu vise à jeter les ponts pour le bien vivre ensemble entre la Comilog et ses communautés hôtes.