L’ouverture à Moanda d’un nouveau gisement permettra d’accroître fortement nos niveaux de production de manganèse. Objectif annoncé : devenir à terme le leader du marché en portant la production à 7 millions de tonnes de minerai de manganèse.

Cap sur les prochaines décennies

Exploitée depuis 1962 par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) – filiale d’Eramet depuis 1996 – la mine de manganèse de Moanda, située à l’Est du Gabon s’est hissée au deuxième rang mondial en termes de volumes de minerai de manganèse de haute teneur. Le site actuellement exploité, le plateau de Bangombé, devrait être épuisé dans quelques années. Le temps est venu de redynamiser l’activité. Après plusieurs années d’étude, la décision a été prise d’ouvrir un nouveau gisement sur le plateau d’Okouma, à treize kilomètres au nord de Moanda. Des investissements permettront d’atteindre des niveaux de production largement supérieurs à ceux d’aujourd’hui en traitant les minerais de Bangombé et d’Okouma.

Trois chantiers prioritaires sont mis en œuvre :

  • Le développement de la mine (design, développement du traitement à sec, recrutement du personnel, achat d’équipements…)
  • La construction de nouvelles installations (unités modulaires, concassage, stockage, lavage, etc.)
  • La modernisation de plusieurs installations support essentielles à l’activité, à commencer par la gare minéralière de Moanda et le port d’Owendo

La protection de l’environnement intégrée dès le début du projet

  • Dialogue permanent avec les autorités, plusieurs ONG locales et les populations concernées
  • Contribution d’acteurs disposant d’une réputation mondiale en matière de biodiversité (Golder, Biotope, Missouri Botanical Garden)
  • Réalisation d’un audit extérieur par un spécialiste de l’environnement (Ramboll)
    Pour les équipes, tout l’enjeu est de trouver les solutions pour préserver l’habitat et l’alimentation des grands singes présents dans ces zones, la diversité de la flore, l’espace forestier… et optimiser le gisement au regard de ces contraintes. L’ensemble du projet a été pensé pour éviter au maximum les impacts. En complément, une stratégie de compensation est mise en place pour atteindre un bilan positif dans la durée vis-à-vis des espèces concernées.
    Une attention constante au respect de l’environnement, et particulièrement de la biodiversité, qui se concrétise dans des mesures telles que :
  • Le déplacement de la source d’eau du projet vers le fleuve Ogooué pour éviter tout risque d’interférence avec les ressources mobilisées pour l’eau de la ville de Moanda
  • La conception du design de la mine pensée pour éviter au maximum les habitats critiques pour la faune
  • La réduction de la superficie de l’empreinte de 383 hectares suite à l’ensemble des modifications apportées
  • Un nombre important d’emplois directs sera créé.

Un choix fort guide cet ambitieux projet : la décision de nous conformer aux standards très exigeants de la SFI, la Société financière internationale (institution de la Banque mondiale). L’Étude d’impact environnemental et sociétal (EIES) a ainsi nécessité plusieurs années de travail, avec le soutien d’expertises externes. Au final, le document compte 2 000 pages. Tout a été mis en œuvre pour veiller au respect des impératifs liés à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) les plus poussés.