A l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH), l’amphithéâtre de l’E3MG a abrité les 2 et 3 février 2023, une rencontre initiée par la Direction Générale des Ecosystèmes Aquatiques (DGEA), la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN) et la Comilog. Cette session, présidée par le préfet de la M’PASSA, en lieu et place du Gouverneur de la Province, empêché, s’est tenue en présence de nombreux représentants de l’administration publique, des ONG et des opérateurs économiques majeurs de la province.

En choisissant de célébrer cette journée, dont le thème était : « Il est temps de restaurer les zones humides », à Moanda, les organisateurs souhaitaient partager avec les différents participants, les efforts fournis et les résultats enregistrés par la Comilog dans le projet de restauration et de gestion durable d’une zone humide, en l’occurrence la rivière MOULILI.

Au cours de ce conclave, plusieurs sujets ont été développés, à savoir :

  • L’importance des Zones Humides versus restauration, présenté par le Directeur Général des Ecosystèmes Aquatiques ;
  • La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, animé par le Haut- Commissariat à l’Environnement et au Cadre de Vie.
  • La genèse et l’état d’avancement du projet de réhabilitation, présenté par la Comilog.
  • La feuille de route du projet de réhabilitation, par la DGEPN.

Pour rappel, la rivière MOULILI, longue de 31 km avait été fortement impactée, des décennies durant, par des rejets de fines de manganèse issus de l’exploitation du plateau BANGOMBE. C’est en 2010 que la Comilog va lancer un vaste programme pour sa réhabilitation à travers l’extraction et la valorisation des sédiments manganésifères qui comblaient son lit. Ce programme a été appuyé par le plan de réhabilitation de la MOULILI, élaboré à la suite des études de caractérisation et aux conclusions du séminaire de 2014 qui avait rassemblé, à Moanda, des experts de la question environnementale.

A ce jour, plus de 16 Millions de tonnes de sédiments manganésifères ont été extraits de la MOULILI et traités au Complexe Industriel de Moanda (CIM). Sur les berges de ce cours d’eau, la nature a progressivement repris ses droits.

Au regard de ce qui précède, l’on peut affirmer que la Comilog jouit, aujourd’hui, d’une solide expérience dans la préservation de l’environnement et, en particulier, dans la gestion des zones humides.

Aujourd’hui, tout nouveau projet ou changement notable des conditions d’exploitation fait l’objet d’une évaluation environnementale. Celle relative à la mise en exploitation de la mine OKOUMA a conclu à un risque faible de dégradation des zones humides. En effet, une limite environnementale a été mise en place pour protéger ces habitats sensibles, notamment les forêts galeries.

Tous ces efforts consentis par l’entreprise dans la préservation de l’environnement et, plus précisément, dans le domaine de la réhabilitation et la protection des zones humides, justifient le choix fait par le Ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’affectation des Terres, de célébrer cette édition de la JMZH à Comilog.

La journée internationale du 2 février commémore, chaque année, la signature de la Convention sur les zones humides de 1971 à Ramsar, en Iran.  En effet, le Gabon, qui compte 9 sites Ramsar, fait partie des 172 pays signataires de ce traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Le Gabon est un vaste territoire de zones humides avec plus 3000 rivières connues. Elles sont indispensables au bien-être des populations compte tenu des avantages et services qu’elles offrent.